Les nouveaux DPD ont généralement un profil diversifié : avocats, juristes, informaticiens, collaborateurs qualité, etc. Les participants à la formation ont le plus souvent déjà une certaine expérience professionnelle, mais pas toujours. Dans ce blog, nous laissons la parole à Abdelbarie Ahankour, un jeune diplômé qui a pris son courage à deux mains et s’est inscrit à la Formation Certification Délégué à la Protection des Données.
Pourquoi as-tu opté pour une formation de DPD alors que tu viens de terminer un master en droit à l’Université d’Anvers ?
Après mes études, je suis allé travailler comme juriste dans une société de consultance spécialisée dans la sécurité informatique. Le but était que je suive d’abord un parcours d’apprentissage consistant en diverses formations/cours sur la cybersécurité et la protection des données.
Un grand nombre de ces cours étaient basés sur l’apprentissage individuel. Après quelques semaines, j’ai constaté qu’il était difficile pour moi, en tant que jeune sortant de l’école, de me faire une idée pratique de la théorie étudiée. J’étais en effet un ‘bleu’ sans aucune expérience professionnelle. Comment la protection/sécurité des données fonctionne-t-elle dans la pratique et quels acteurs jouent un rôle important à cet égard ? Comment peut-on vérifier auprès des clients s’ils respectent aussi bien les exigences en matière de cybersécurité que de protection de la vie privée ? Voilà le genre de questions que je me posais depuis un certain temps.
Comment es-tu arrivé chez DPI ?
Plusieurs collègues m’ont dit qu’ils suivaient la formation de DPD et que celle-ci répondait parfaitement à mon besoin de lier théorie et pratique. J’ai entamé la formation avec de grandes attentes et plein d’enthousiasme, sachant que j’allais enfin avoir un premier aperçu de la pratique.
Et en effet, il est vite apparu que la formation avait un caractère pratique : tous les participants avaient au moins 2/3 ans d’expérience professionnelle. La plupart d’entre eux même plus. J’étais le plus jeune participant (25 ans) et le seul sans expérience professionnelle.
Est-ce que cela a joué en ta défaveur ?
On peut dire au contraire que c’est un avantage de suivre la formation en tant que jeune diplômé. J’ai pu suivre les cours sans problème grâce aux formateurs très compétents et expérimentés qui ont toujours su esquisser d’excellents exemples tirés de leur propre expérience professionnelle. Et puis cela ne faisait pas si longtemps que j’avais quitté les bancs de l’école, ce qui fait que j’avais encore l’élan nécessaire pour suivre les cours et étudier.
Peut-on alors dire que la formation est un jeu d’enfant pour tout étudiant fraîchement diplômé ?
Pas du tout. Pendant la formation, j’ai rencontré beaucoup de gens et j’ai eu d’agréables conversations avec l’un ou l’autre. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’un grand nombre d’entre eux devaient encore s’occuper du ménage et des enfants après chaque journée de cours et n’avaient donc pas beaucoup de temps pour étudier. Contrairement à moi, qui avais ce luxe : étudier, je connaissais, et je n’avais pas (encore) d’enfants. Et croyez-moi, il est fortement recommandé d’étudier chaque soir ce qui a été abordé en classe le jour même. C’est une formation très intéressante, mais aussi très intensive et l’examen n’est pas facile. Il s’agit donc d’être bien attentif pendant les cours.
Penses-tu que tu vas travailler comme DPD après cette formation ?
Je me vois bien accomplir des tâches de DPD pour des clients, mais je suis conscient que je dois encore élargir mes compétences. Pendant la formation de DPD, j’ai vu que le métier de DPD était en fait un équilibre et une synergie entre le juridique avec le RGPD, et le technique avec l’aspect informatique. Cet équilibre se manifestait aussi dans les cours. Les deux premiers jours étaient orientés vers le juridique et le formateur était un avocat. Les troisième et quatrième jours étaient plus techniques et donnés par des personnes ayant une formation technique. Ces journées ont été les plus difficiles pour moi, compte tenu de ma formation juridique. Ainsi, en fonction de vos antécédents, vous trouverez peut-être l’un ou l’autre sujet plus facile. Je vais donc encore devoir approfondir les aspects techniques, mais j’ai maintenant déjà une bonne base.